Encore des regrets

19 avril 2011

Lundi 18 avril 2011, L2, 31e journée : Le Mans - HAC : 1 - 0 (0 - 0)

Nous sommes repartis déçus du MMArena. Déçus tout d'abord par le principal : le résultat. Comme souvent, il y avait largement la place pour le HAC, même si nous avons beaucoup subi, que Placide a sorti à nouveau le grand jeu, et Genton ses grandes jambes pour quelques tacles salvateurs. Le HAC fut timoré dans ses offensives, les meilleures occasions étant à mettre au crédit de Bonnet (une belle frappe qui fracassa l'arête du but d'Ovono) et de Rivière (une tête décroisée), tandis que Mesloub manqua malheureusement de lucidité lorsqu'il prit de vitesse la défense mancelle. Pourtant, les Ciel et Marine, même s'ils ne furent guère inspirés, luttèrent pour, au moins, conserver ce point qui n'aurait pas été illogique. Malheureusement, Helstad surgit à quelques minutes du coup de sifflet final pour réduire à néant les efforts havrais.

Nous avons été également déçus par le stade manceau. La MMArena, vue d'une de ses faces extérieures, ressemble à un entrepôt ou à l'une de ces grandes surfaces qu'on peut rencontrer dans n'importe quelle zone urbaine. Et l'intérieur est tout aussi désolant. Le dégradé jaune et rouge est choquant : un classique "Le Mans" écrit avec les sièges aurait certainement eu un plus bel effet. L'enfilade des loges, rétrécissant la partie haute (vide !) est également étrange. Mais un stadier, l'air désabusé, nous prévint que nous n'avions pas encore vu le meilleur : la MMAcarena ! Oui, ils ont osé... En effet, le speaker nous alerta du lancement du karaoké : des paroles à la gloire du nouveau stade défilèrent alors que les écrans, sur l'air de la macarena... Affligeant... Et on ne parle pas du tarif exorbitant des buvettes. Bref, ce stade donne l'impression conjuguée de la rentabilité à outrance et du populisme. Tout le contraire de la réussite, tout le contraire de ce qu'il faudra faire chez nous dans un an...

Le point positif de la soirée : le nombre de Havrais dans le parcage : 200 à 250. Un car de la Fédé, énormément de voitures, une vingtaine de KCM. Et une ambiance sympa : c'est toujours plus simple en déplacement.

Et maintenant ? Evian ! Il ne sert à rien de tirer des plans sur la comète, il faut battre le leader vendredi. Même si l'écart commence à se creuser, ce n'est pas perdu. Evidemment, il faut s'en convaincre à tous les niveaux, du terrain aux tribunes. L'heure n'est ni à la gamberge ni au scepticisme : il faut agir et réussir !