Une mauvaise blague...

Vendredi 1er avril 2011, L2, 29e journée : HAC - Istres : 1 - 2 (0 - 0)

En ce 1er avril, on espérait un tour de meilleur goût... Mais la farce a été jouée par Akrour, Fettouhi, et leurs coéquipiers, et le HAC en est malheureusement le dindon : Istres, plutôt bon à l'extérieur, a tiré parti de quelques inhabituelles faiblesses affichées par les Ciel et Marine. Que de regrets peut nous laisser cette soirée... Une victoire, et le HAC était leader. Une défaite, nous voici cinquièmes. Vous avez dit "championnat serré" ?

Premier constat de la soirée : la Genton-dépendance. Les deux défaites à domicile (Nantes et Istres), l'ex-Lorientais n'y a pas pris part. La superbe charnière Genton-Nestor est une base du système HAC. Sans inculper Dikamona, jeune joueur prometteur, il est certain que l'assurance de Benjamin Genton a fait défaut ce soir.

Par ailleurs, est-ce dû à la trêve internationale, la plupart des Hacmen n'étaient pas à leur niveau habituel, sans être foncièrement mauvais, sans manquer de volonté. Parfois brouillons, moins tranchants, plus effacés... Et Istres a su profiter de ce mauvais jour où rien ne semblait sourire aux Ciel et Marine (poteau, transversale, maladresse, malchance). Par Lejeune, tout d'abord à la 56e, puis par Palmiéri (quel contre !) à un quart d'heure de la fin. A la 82e, Fofana (le plus jeune joueur de l'équipe n'a pas froid aux yeux !) se chargea de transformer le penalty obtenu consécutivement à une main istréenne. Le HAC pressa énormément dans les dernières minutes afin d'arracher l'égalisation, le public y mit du sien, mais ce fut peine perdue. Jovial resta prostré quelques minutes, assis devant le kop.

Plus que la défaite en elle-même - certes déplorable - mais qui ne décroche pas le HAC, à deux points du leader, Evian, c'est plus cette cassure dans le rythme imprimé depuis deux mois qui est regrettable. Dommage, au moment où le stade recommençait à vibrer. Car, même s'il y eut une certaine ambiance ce soir, on sent que tout est encore fragile, que les spectateurs sont dans l'expectative. Pour preuve, quelques réactions débiles du genre "On chante pas, ils ont pas encore marqué !" (dixit un zigoto devant moi), ou encore les sifflets sur une frappe ratée de Rivière. Difficile de reconquérir un public échaudé, et, de plus, déjà très difficile à la base.

Deux déplacements se profilent désormais : Nîmes (qui joue sa tête) et Le Mans (qui joue la tête). Avant la réception du leader actuel (mais qu'en sera-t-il dans trois semaines ?). Pas d'affolement, le HAC est toujours dans le peloton de tête, et sait que, pour s'y maintenir, il faudra commettre le moins d'erreurs possible. Le voyage aux Costières s'annonce chaud ! Mais les Ciel et Marine sont capables d'y réaliser une bonne performance. Rien n'est joué, et pour qui que ce soit...

"Mais comment ça marche ?" ;-))

Un temps estival, un kop ensoleillé (bon, le soleil dans les yeux, pas l'idéal !)... Ca commençait plutôt bien !

Johny Placide

La minute de silence en hommage à André Duroméa

Intervention de Johny Placide devant Nassim Akrour

Hassane Alla

Walid Mesloub

Un marquage serré pour François (pas lâché d'une semelle par Akrour sur tous les coups de pied arrêtés) et Rivière

Les mêmes !

Brice Jovial

Ryan Mendes, auteur d'une magnifique frappe en première période

Julien François, quant à lui, manqua de peu d'inscrire le même but que face à Boulogne, mais Petric, le gardien istréen fut tout heureux de se trouver sur la trajectoire

Gueïda Fofana tirant le penalty. Hassane Alla avait tiré celui obtenu à Sedan, mais il était sorti à ce moment du match.

Ryan Mendes saluant le kop