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KOP CIEL ET MARINE 84
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26 mars 2006

HAC-Lorient

Il y a des moments comme cela où il faut vraiment faire face à l'adversité... Laquelle peut prendre plusieurs formes : un poteau, une blessure ou un arbitre... Et, aujourd'hui, c'est un peu ce dernier cas qui s'est présenté au HAC. M. Falcone (et son successeur en seconde période, eh oui, ils se sont mis à deux pour faire ça...) ont une conception assez spéciale de l'arbitrage ou bien étaient tous deux (pas de chance) dans un très mauvais jour. Pour eux, l'esprit du jeu est bien moins important que la lettre : Mandanda prend le ballon avec la main hors de la surface, on applique le réglement et on sort le rouge. Baca se fait agresser sous les yeux de l'arbitre mais on ne donne qu'un jaune. Gauvin est blessé, sort se faire soigner, regagne le terrain sur un coup franc havrais près de la surface lorientaise mais n'est pas rentré par le bon endroit du terrain et le voici gratifié d'un jaune ! Comment ne pas s'étonner ensuite que certains matches dégénèrent...
Bon, restons en là avec les hommes en jaune et venons en au positif de ce match. Eh oui, il y en eut ! Et on peut être fier de cette équipe qui, réduite à dix pendant plus de 70 minutes, n'a jamais baissé les bras et aurait pu l'emporter face à des Lorientais ayant tendance à s'énerver en sentant la Ligue 1 s'éloigner au fil des minutes... L'expulsion de Mandanda a amené Uvenard à revoir ses plans : il sort Milambo-Mutamba pour faire entrer Blondel. Mais les Havrais ont la gnac et cette infériorité numérique ne les empêche pas de se procurer de très belles occasions, notamment dans le dernier quart d'heure de la première mi-temps avec un Lesage et un Traoré intenables : comment ne pas raconter ce centre au cordeau de Lesage pour un Traoré lancé à pleine vitesse... Audard doit encore se demander comment il a pu se saisir du ballon.
Seconde période : les Bretons poussent mais la défense du HAC tient bon (mention spéciale à Davidas, increvable, au four et au moulin !). Blondel assure et rassure (pour notre plus grande joie et ça fait taire quelques petits imbéciles assis un peu plus haut dans la tribune) et le HAC joue sa carte jusqu'au bout, Uvenard faisant entrer en jeu Guillaume Hoarau (sous les acclamations du public...).
On en restera à ce 0 à 0 mais pour des Ciel et Marine avec de telles qualités de coeur, il équivaut moralement à une victoire...

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