Pas si nul(s) que ça

Voici un résumé de Dijon - HAC signé Markonovic, KCM présent à Dijon samedi. Merci à lui !

"Difficile confrontation proposée aux Hacmen ce samedi. Jouer à Dijon depuis la destruction des virages mode arène gallo-romaine est loin d’être une partie de santé, et au vu des résultats obtenus par chacune des deux équipes depuis le début du championnat, nous avions beaucoup à craindre. Ajoutez à cela les suspensions de Mesloub et Mendes, et Mendy toujours out, ça ne laissait rien présager de bon.

 Il ne fallut d’ailleurs pas moins de quatre minutes aux Dijonnais pour donner le ton. Excentré sur le côté droit, Caceres confirmait sa bonne forme en envoyant un bijou de reprise lobée dans la lucarne opposée de Placide. Dijon faisait montre de toute sa maitrise malgré d’inquiétantes pertes de balle. Quant à nos bleus, ils n’eurent que trop peu d’occasions à se mettre sous la dent, Malfleury étant toujours pris au piège du hors-jeu et Mahrez manquant son face à face avec Baptiste Reynet. Bien mal lui en prit, car à 5 minutes de la mi-temps, Jovial se rappela à notre bon souvenir. Ayant failli récupérer la balle dans les pieds de Placide peu avant, il marqua le 2-0 sur un corner parfaitement repris de la tête devant un Johny parti à l’aventure en mode « vers l’infini et au delà ». Déjà que la situation était difficile, elle en devenait désespérée tant on se demandait comment cette soupe de football pouvait produire quelque chose susceptible de ramener un point au moins.

Face aux grands problèmes, Daury décida de faire la lessive dans son équipe, deux changements dès la reprise et un effet immédiat, Malfleury, qui avait  manqué une occasion très nette peu avant, marqua son deuxième but d’affilée, signe de révolte pour le HAC et de décomposition pour Dijon dont le jeu si léché se détruisait à mesure que les minutes passaient et même si le niveau n’était pas excellent, à mesure que le temps passait, ce qui paraissait impossible une demi-heure plus tôt devenait réalisable. Oui, nous n’allions pas perdre, mais il fallut se battre sur tous les ballons et aussi compter avec la chance quand Guerbert vit sa frappe s’écraser sur la transversale. Le destin choisit définitivement son camp quand, à 5 minutes, du terme, Reynet qui avait été excellent jusque là, se troua sur une sortie en apparence facile. Suivit un joli cafouillage où, de dégagement contré en frappe ratée, Zola récupéra le ballon aux 6 mètres, pivota, et marqua un but récompensant l’état d’esprit d’une équipe certes limitée mais accrocheuse et ayant eu le mérite d’y croire. Le braquage aurait presque pu être parfait si Malfleury avait vu Nouri seul sur l‘aile droite à quelques secondes du terme au lieu de tenter un difficle lob sur Reynet parti loin de son but.

Au final, on reste sur notre faim comme la semaine dernière : le résultat brut est bon mais le contenu est insatisfaisant globalement même s’il est moins inquiétant que face au Gazelec. Néanmoins, il faudra faire beaucoup mieux pour battre les Expendables monégasques la semaine prochaine."

Markonovic