Attention danger...

Samedi 31 janvier 2009, L1, 22ème journée : HAC - Nancy : 2 - 3 (1 - 2)

Pour beaucoup de supporters, un bilan serait tiré fin janvier, un peu plus d'un mois après l'arrivée de Hantz. Force est de constater que peu de choses ont changé. Le HAC est toujours dernier du classement, le HAC a du mal à marquer et, quand il marque, il concède rapidement des buts... C'est comme si tout était ligué contre nous, comme si nous glissions irrémédiablement vers cette Ligue 2 où tout le monde, d'ailleurs, nous voit déjà.

Et comment donner tort à ces briseurs de rêves ? Ce ne sont ni quelques forces maléfiques ni tout le foot français qui font ainsi sombrer les Ciel et Marine. Si le club est au fond du trou, c'est bien de sa faute. Evidemment, on peut mettre en avant les réelles erreurs d'arbitrage, en commençant par celle commise à Toulouse lors de la deuxième journée : ce coup franc victorieux signé Gignac n'aurait jamais dû exister. Il y en a quelques unes comme celles-ci et cela ne s'équilibrera nullement à la fin de la saison. Mais pourquoi ? Ce club est trop gentil, trop lisse. Quel arbitre verra sa carrière brisée par une erreur de jugement contre Le Havre ?

Mais revenons au jeu car il serait déplacé d'accuser l'arbitrage de cette dernière place au classement. Outre une inefficacité flagrante en attaque (et encore, Alassane en est tout de même à 7 buts et on peut le féliciter, lui que nous aurons certainement du mal à conserver), la défense commet des errements inadmissibles. Les buts de Brison et N'Guémo en sont une illustration flagrante pour ne se référer qu'au dernier match. Et que dire de cette inaptitude à conserver un score ? Dieuze l'a déclaré fort justement après la rencontre : l'équipe n'apprend pas de ses erreurs passées.

On ne reviendra pas sur le recrutement de début de saison, nous l'avons déjà évoqué, même si l'on ne peut donner tort au Président Louvel sur un point : avec le stade, et donc un peu plus d'argent, les choses auraient été plus simples. Le Maire du Havre a fait traîner les choses (j'ai dernièrement retrouvé un article où il déclarait qu'il n'y avait pas de place au Havre pour un stade), mal lui en a pris, lui qui n'a certainement compris que trop tard l'importance d'un club en L1 dans une ville, aussi bien en terme d'image qu'en terme économique. Enfin, argent ou pas, le recrutement a été déplorable, seul Dieuze étant parvenu à tirer son épingle du jeu, et même si Noro semble enfin revenir à son meilleur niveau.

A ce mauvais parcours de l'équipe première, on peut ajouter celui de l'équipe de CFA. Quelle en est la raison ? Des pros, qu'ils soient "vieux" ou jeunes, peu concernés ? Un staff pas à la hauteur ? On ne parle pas beaucoup de cette réserve mais, pour un club formateur, avoir son équipe B en CFA2 n'est pas ce qui se fait de mieux... Après la dernière descente, il avait fallu quatre ans pour regagner le CFA.

Voici où nous en sommes. Et nous, supporters, au milieu, pris entre la lassitude et l'envie d'y croire encore, jusqu'au bout, parce qu'on a cela dans le sang. Même si les chiffres, les stats, les buts dans les arrêts de jeu... Alors nous "ferons le métier" jusqu'au bout, même si c'est difficile, même si nous éprouvons un sentiment de gâchis et aussi une impression que ce club n'avance pas, régresse même aussi bien sportivement que moralement. Par quelques agissements, le HAC s'est mis en danger de l'intérieur : attention, notre club perd ses valeurs.

Abasse Ba et Jean-Michel Lesage

Christophe Revault

Mamadou Diallo

Amadou Alassane

Jean-Michel Lesage et Maxime Baca

Hassane Alla

Loïc Nestor

Encouragements...

Le retour des grands drapeaux dans le kop depuis deux matches

Le coup d'envoi par Maakan Tounkara

Jean-Michel Lesage

Nicolas Dieuze et Hassane Alla aux avant-postes

Merci à Laurent pour les photos 1, 2, 3, 4, 11, 12, 13 et 14.

Comments

[yogolo]

c'est comme celà quand on perd les fondamentaux, tout fout le camp, c'est pas parce qu'on est en ligue 1, qu'on doit snober, il faut toujours rester humble sans perdre l'ambition, les dirigeant du HAC (Louvel en tête), comme les politiques ne l'ont pas compris, dommage, c'est un beau gachis, un gachis qui dure...