On s'en approche...

8 mars 2008

Vendredi 7 mars, L2, 27ème journée : HAC - Ajaccio : 2 - 0

Sur le coup de 21h45, il flottait hier soir dans les travées de Deschaseaux comme un parfum de L1... Le tableau indiquait 2 à 0 pour le HAC, le public faisait la ola et, surtout, donnait enfin de la vraie voix, une voix forte, une voix tonitruante, résonnant dans notre vieux stade, faisant vibrer tout Graville et donnant les larmes aux yeux des "anciens" qui n'avaient plus vu et entendu cela depuis bien longtemps...

Ce match contre Ajaccio ne fut pas tout simple, Christophe Revault devant notamment intervenir à quelques reprises, mais on ne sentit jamais les Havrais en position de faiblesse, même s'ils mirent du temps à s'imposer véritablement. Il y eut peu d'occasions pour animer la première période (avec tout de même un but refusé à Baca pour hors-jeu) mais, au retour de la pause, les Ciel et Marine accélérèrent et cela s'avéra payant : un beau travail de Davidas sur le côté droit, une frappe repoussée par le gardien corse mais le ballon était bien suivi par Guillaume Hoarau : 1 à 0 à la 57ème minute. Sept minutes plus tard, Baca se faisait faucher dans la surface par Aubameyang (le fils de Pierre Aubame, ancien Hacman) et l'inévitable Hoarau transformait le penalty, fêtant par la même occasion son anniversaire (avec deux jours de retard) de fort belle manière grâce à ce nouveau doublé. Le reste de la partie permit aux Ciel et Marine de gérer tranquillement et aux supporters d'exulter...

Avec cette victoire nette et sans bavure, le HAC remet les pendules à l'heure après le match à Troyes. Cette réaction était nécessaire mais il faut continuer la belle série : la prochaine rencontre à Niort ne sera pas une partie de plaisir, les Chamois pointant à la 17ème place du classement, à égalité avec Dijon, le premier relégable. Jetons d'ailleurs au passage un petit coup d'oeil au tableau, mais cette fois en regardant tout en haut (cela fait plaisir, n'est-ce pas ?) : les Ciel et Marine, leaders, comptent trois points d'avance sur Troyes, désormais dauphin, et quatre sur Nantes (en attendant la venue des Grenoblois lundi à la Beaujoire). Mais le plus intéressant est l'écart se creusant avec le quatrième, Bastia (qui compte un match en retard à Reims qui se jouera le 1er avril) : 14 points ! Quand on vous dit que cela commence à sentir bon...