Encore raté...

Ce déplacement avait pourtant bien commencé. Un voyage sympa avec un car KCM bien rempli, 90 supporters havrais en tout et une superbe journée passée avec la Génération Grenat. Merci à eux pour leur extraordinaire accueil : l'amitié havro-messine dure depuis plus de vingt ans et n'est pas près de cesser !
A notre arrivée à Saint Symphorien, nous ressentons une atmosphère particulière. Ce stade, impressionnant par la hauteur de ses tribunes, nous ne l'avions pas vu depuis presque huit ans. Il a d'ailleurs subi quelques transformations qui ne sont apparemment pas terminées : la capacité devrait en être portée d'ici peu de 27 à 32000 spectateurs. Ca fait rêver, non ?
L'heure venue, nous grimpons (le mot est juste, tellement les marches sont abruptes !) dans notre parcage situé en haut de la tribune est. Il ne faut pas avoir le vertige... Nous dominons le terrain. Banderoles et drapeaux à l'appui, nous nous faisons entendre. En face, la GG a organisé un tifo en l'honneur de notre amitié : un geste qui nous touche !
Le match débute sous de bons auspices : le HAC domine, tente et bouge les Messins. Tour à tour, Laurant, Lesage, Aït Ben Idir essaient de tromper Marichez.  Malheureusement, une tête de Gygax à la 22ème minute permet aux Grenats d'ouvrir le score. C'est la consternation dans nos rangs. Cependant, les Ciel et Marine réagissent, signifiant qu'ils ne veulent pas en rester là. Hénin de la tête puis Digard sont près d'égaliser. A la mi-temps, Kharbouchi remplace Digard. Mais, si les Havrais affichent toujours de belles intentions, c'est Metz qui prend peu à peu le match à son compte, obligeant Mandanda à se montrer. Malgré quelques coups francs et une dernière incursion d'Alassane, le HAC ne reviendra pas dans la partie.
Nous assistons, tristes et impuissants, au triomphe du champion messin. Torches, chants, tour d'honneur, show au micro des joueurs messins, tout y est pour nous rendre mélancoliques et penser que nous ne connaîtrons pas cette année un tel bonheur. Nous quittons Saint Symphorien sous le salut d'un speaker sympa et en nous disant que la défaite de Strasbourg n'aura finalement encore servi à rien, si ce n'est nous dire que ce n'est pas encore totalement terminé. Le retour en car fut bien calme... Arrivée ce matin à Deschaseaux à 6h45.