C'est ça, le HAC !
Vendredi 29 juillet 2016, L2, 1ère journée : Orléans - HAC : 0 - 1 (0 - 1)
Oui, ça nous manquait... Vous savez, le petit frisson à l'entrée des joueurs, les picotements dans le ventre au moment du coup d'envoi, les "non, y a pas hors-jeu !", les "tu vas les sortir, tes cartons !", les sueurs froides dans les arrêts de jeu en regardant ce chrono qui n'en finit pas de faire défiler ses chiffres... Et l'exaltation du but, la liesse après la victoire...
Nous étions environ 150 supporters havrais à Orléans vendredi soir, heureux de nous retrouver, heureux de revoir les Ciel et Marine deux mois et demi après ce fameux 13 mai qui restera dans l'histoire. Durant 90 minutes, nous avons chanté notre plaisir d'être là, notre passion pour notre club, notre résolution à tout donner pour que cette saison soit la bonne.
Le HAC, cette institution qui rythme nos vies au fil des matches, qui nous donne la force de voyager à travers toute la France, parfois sur des itinéraires improbables, vers des stades champêtres, dans des bourgs où nous n'aurions jamais imaginé nous rendre. Pour l'amour d'un maillot, grâce à un père, un oncle, un frère, une mère (si, aussi !), un pote qui, un jour, nous a dit : "Viens, je t'emmène au HAC !". Vous connaissez la citation : le coeur a ses raisons...
Voilà comment on se dit, à l'arrivée des joueurs sur le terrain : "Oh, ils n'ont pas les maillots ciel et marine..." Et qu'on saute ensuite de joie en s'apercevant que si, coup marketing ou pas, ils sont entrés sur le terrain avec une veste foncée, avant de découvrir ce "nouveau" maillot. Le vrai, l'unique, l'historique. Nike n'avait jamais compris l'importance de cette identité, ils nous ont snobés, tant pis pour eux, ils s'en mordront les doigts un jour !
Unis, nous avons chanté au rythme des ballons récupérés par le duo Ayasse - Fontaine, des tacles de Cambon, des accélérations de Ferhat. Sans trembler, du début à la fin, rassurés, s'il y avait besoin, par ces Hacmen solides, collectifs, et dont on peut supposer le potentiel... Et nous avons applaudi le magnifique centre de Camara, dernière trouvaille issue des Neiges, pour la tête victorieuse d'un Duhamel très actif (16e). La première mi-temps très inspirée des Hacmen laissa place à une seconde période moins aboutie, chose logique d'ailleurs en un début de saison. Les Orléanais sortirent du bois, mais sans franchement inquiéter un Farnolle parfaitement sûr. Au contraire, les locaux tremblèrent comme leur barre transversale au moment où un coup franc de Dembélé s'y fracassa. Et au coup de sifflet final, on retrouva les mêmes scènes de joie qu'il y a quelques mois. Comme si la trêve n'avait pas existé. Comme si, et surtout, le 13 mai, plutôt qu'une immense déception, avait été le moment fédérateur tant recherché et espéré depuis des années.
Vendredi, le HAC recevra Nîmes au stade Océane. Ce sera l'occasion de vérifier l'enthousiasme - même si la période estivale n'est jamais propice aux grandes affluences - et l'amour renaissant des Havrais pour leur club. Nous y serons, nous le vivrons, nous vibrerons à nouveau au rythme du match, entre supporters, entre passionnés, entre potes. C'est ça, le foot, c'est ça, le HAC.
Les joueurs en vestes...
puis avec les maillots, les vrais !
Cédric Cambon et Fabien Farnolle
Steven Fortes et Cédric Cambon
Ghislain Gimbert
Mathieu Duhamel
Zinedine Ferhat
Mathieu Duhamel
Bonnet, Ayasse, Ferhat
Jean-Pascal Fontaine
Gimbert, Cambon
Mana Dembélé
Belle accolade entre Mathieu Duhamel et le capitaine Alexandre Bonnet
Mathieu Duhamel