Que la marche était haute...

10 février 2016

Lundi 8 février 2016, L2, 25e j. : HAC - Dijon : 0 - 2 (0 - 0)

On savait les Dijonnais solides, difficiles à manoeuvrer, diablement efficaces dans tous les secteurs du jeu... Le match de lundi soir au stade Océane n'a fait que confirmer ces impressions tirées du match aller et du parcours général des coéquipiers de Yohann Rivière (absent des terrains pour le moment).

En première période, les Havrais résistèrent, même s'ils furent globalement dominés. Un peu plus de clairvoyance de la part de M. Millot ou de l'un de ses assesseurs aurait dû conduire à un penalty pour une faute de Varrault sur Duhamel à la 40e. Les Bourguignons, eux, firent passer un frisson dans le dos des supporters ciel et marine via une frappe de Sammaritano sur le poteau (28e). On atteignit donc la pause sur un score nul et vierge dans une ambiance très moyenne (que faut-il aux supporters havrais pour donner ? Quoi de plus motivant qu'une rencontre pour la montée face au leader ?).

Mais le tableau d'affichage ne resta pas longtemps au repos, et ce malgré une bonne entame de deuxième mi-temps par les Havrais. En l'espace de deux minutes, à la 57e et à la 58e, et suite à deux erreurs individuelles de Cambon et Fortes (une fois n'est pas coutume, ils réalisent tous deux une bonne saison), Tavares justifiait sa réputation et réalisait un doublé donnant un avantage suffisant au DFCO. Suffisant parce qu'ensuite le HAC sombra dans un doux ronron. On vit une équipe ciel et marine balottée mais nullement réveillée et loin des qualités de combattante qu'elle avait pu étaler lors de certains matches. Et on glissa inexorablement, sans occasion franche de réduire le score, vers cette victoire de l'équipe dijonnaise, plus que jamais leader de L2.

Alors, ce n'est pas terminé, même si le HAC est désormais 7e et à 5 points du podium. D'ailleurs, ce sera le 3e, Metz, que les Havrais iront affronter chez lui samedi après-midi. On espère que les Ciel et Marine, piqués dans leur orgueil, réagiront fortement. Ils nous ont prouvé par le passé qu'ils avaient les moyens de mettre du rythme, de ne rien lâcher, de se rebeller. Ce match à Metz est l'occasion rêvée pour montrer qu'ils sont à la hauteur... On espère d'ailleurs que les messages de Mathieu Duhamel (même si celui-ci fit polémique, mais on a trop souvent regretté l'absence d'une "tête de con" dans l'équipe pour lui cracher dessus maintenant) et même de Cédric Cambon après le match, seront suivis d'effet. Tous deux regrettent entre autres cette dernière demi-heure amorphe. Ils ont tous deux été recrutés pour s'affirmer comme des leaders via leur expérience. On attend maintenant la réaction.

HAC - Dijon 08