Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
KOP CIEL ET MARINE 84
Archives
1 novembre 2014

Eles são os patrões !*

*Ils sont les patrons  ! Eh oui, nous aussi on se met à l'international... Attention, traduction google !

Vendredi 31 octobre 2014, L2, 13e j. : HAC - Arles-Avignon : 2 - 0 (0 - 0)

Les Ciel et Marine sont les patrons à domicile ! Encore une belle soirée au stade Océane... Décidément, cela devient une (bonne) habitude. Si bonne que les gens reviennent (plus de 10500 spectateurs hier pour un match face à l'avant-dernier). Le HAC joue, bien, d'ailleurs, est toujours dans le bon wagon, et cela commence à se savoir... même si les médias nationaux (et désormais internationaux !) ont tendance en ce moment à discourir sur l'extra-sportif plutôt que sur les bonnes performances de Le Bihan, Bonnet, Sao, Diallo, et consorts...

Oui, on parle du HAC. Pas toujours en bien... Mais on en parle ! Sentiment bizarre par rapport à tout ce déferlement auquel nous ne sommes pas habitués de par notre statut de club un peu rentré dans le rang depuis des années, et de par la façon d'être et de communiquer du club : discrète. 

Mais ça, c'était avant ! L'arrivée, puis les tweets de Christophe Maillol, le report du rachat du club, le passé sulfureux de l'homme en question, et l'annonce de la visite d'Adriano, tout se bouscule et offre de nombreux sujets à des médias qui ont retrouvé la route du Havre, et qui vivent à travers le buzz. Des médias qui parfois mélangent tout (par exemple, première question télévisée hier à une membre du KCM :"Adriano, vous le trouvez beau ?"). Et nous, on n'y voit plus très clair ! Alors, essayons de dénouer tout cela et de nous poser cinq minutes.

La venue d'Adriano fait parler du HAC... mais déconcerte beaucoup de monde. Tout d'abord, n'oublions pas qu'elle est liée au rachat effectif du club par Christophe Maillol... avant le passage à la DNCG. Mais le joueur lui-même est-il prêt à la L2 française ? A faire les efforts dans des stades parfois vides (même si son nom pourrait les remplir), à se fondre dans le moule ? Une telle arrivée est-elle bénéfique pour le vestiaire ? Pour Le Bihan ? Evidemment, la saison est longue, évidemment, le talent d'un Adriano en pleine forme est inestimable, et l'homme semble prêt à effectuer le travail nécessaire à un grand retour, un "come b'HAC". Il s'est en tout cas plié hier avec grande simplicité à toutes les demandes, sans s'agacer et sans rechigner, et c'est un bon point. Alors, des esprits chagrins s'étonneront peut-être de notre façon de penser, du fait que nous ne sommes pas à genoux devant "l'Imperator", mais, voilà, nous nous posons des questions nous semblant légitimes, nous qui nous efforçons toujours de penser à l'intérêt du club en premier. Ce qui n'empêche pas de dire "Ouah, tout de même, un Adriano en forme en ciel et marine, ça aurait de la gueule !". Et si ça peut faire rêver les Havrais, tant mieux. 

Mais revenons au match. Car il ne faut pas occulter le terrain. Ce match, les Ciel et Marine auraient dû le tuer plus rapidement, à travers des occasions de Le Bihan, Bonnet, Sao, et surtout Leroy. De leur côté, les Provençaux sortaient du bois et en touchaient sur un coup franc de Savanier en fin de première mi-temps. Mais, dès le retour des vesitaires, et alors que la loge présidentielle n'était pas encore revenue de la buvette, Alexandre Bonnet ouvrait la marque en reprenant un centre de Saïss. Explosion de joie dans le stade, et but bien mérité, après celui inscrit lundi à Nancy, pour le numéro 17 havrais, dont on se demande encore comment certains dirigeants ont pu songer à le pousser dehors, tant son influence sur le jeu est grande. Le public ne s'y trompa d'ailleurs pas lors de sa sortie à la 75e, puisqu'il lui offrit une belle ovation. Et, comme par hasard, le jeu baissa d'intensité à cet instant. Enfin, pour revenir au déroulement de la partie, dix minutes après l'ouverture du score, Le Bihan, d'une tête coupant un centre d'Ikoko, doublait la mise, rejoignant ainsi l'Angevin Kodjia au top du classement des buteurs avec huit buts. Et, histoire de se montrer un peu plus, lui qui eut un début de saison difficile mais qui depuis est de plus en plus rassurant, Abdoulaye Diallo y alla aussi de son exploit, effectuant un arrêt de grande classe sur une tête de Mamadou Niang qui prenait la direction du but. 

2 à 0 au coup de sifflet final, les Hacmen n'exultèrent pas, semblant plutôt afficher le contentement du travail accompli. Beau sentiment en disant long sur l'ambition de l'équipe avant un déplacement à Brest valant son pesant de cacahuètes. Un match qui aura lieu le samedi 8 novembre, un choc face au deuxième du championnat qui mériterait un maximum de supporters havrais en Finistère. Pour prendre du plaisir, encore et toujours, avec cette équipe, et pouvoir rêver. Avec ou sans Adriano.

HAC - Arles-Avignon 31

HAC - Arles-Avignon 31

HAC - Arles-Avignon 31

HAC - Arles-Avignon 31

Adriano avant de donner le coup d'envoi fictif

HAC - Arles-Avignon 31

Jérôme Leroy

HAC - Arles-Avignon 31

Jérôme Mombris

HAC - Arles-Avignon 31

HAC - Arles-Avignon 31

Alexandre Bonnet

HAC - Arles-Avignon 31

Sympa, le panneau d'affichage. Encore plus avec 2 à 0 !

HAC - Arles-Avignon 31

HAC - Arles-Avignon 31

Akeem Agbetu

HAC - Arles-Avignon 31

Romain Saïss

HAC - Arles-Avignon 31

Mickaël Le Bihan et son fils

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité