Fiers d'être havrais !
Dimanche 22 janvier 2012, coupe de France, 16e de finale : Marseille – HAC : 3 – 1 (a.p. 1 – 1, 0 – 1)
Fiers de notre équipe. Voilà ce que nous pouvons être après ce match à Marseille. Certes, c’est une défaite qui vient sanctionner ce 16e de finale, mais les Ciel et Marine ont fait plus que trembler l’O.M., ses internationaux, ses supporters, et sa cohorte médiatique (à peine partiaux, les commentateurs de France 3…).
Sans doute quelques téléspectateurs (même des Havrais !) ont-ils découvert le HAC en ce dimanche soir. Un HAC talentueux, solidaire, enthousiaste, joueur, tout ce qui peut plaire à des supporters tels que nous le sommes. Du grand Placide à l’intenable Mendes, de l’exemplaire François au solide Louvion, tous sont à féliciter. Quel plaisir de voir le petit Ryan, bien lancé par Mesloub, laisser sur place Azpilicueta pour aller tromper Steve Mandanda, et ce dès la 5e minute ! Bien sûr, le HAC subit ensuite, du moins jusqu’à l’égalisation marseillaise par Brandao, sur la seule erreur défensive commise par les Havrais (64e). Mais ils auraient pu plier le match, aussi bien par Mendes, qui perdait cette fois son duel face à Mandanda (77e), que par Bonnet, tout d’abord sur une frappe exceptionnelle détournée par l’ex gardien havrais (63e), puis ensuite, à cinq minutes de la fin du temps réglementaire, sur une reprise devant le but vide suite à un centre encore de Mendes. Nul doute que notre milieu de terrain doit encore s’en vouloir. C’est le football, dira-t-on. La splendide frappe d’Amalfitano (104e), puis le but de Remy à la toute dernière seconde (anecdotique, tous les Havrais, même Johny Placide, étaient montés à l’attaque) donnèrent ensuite l’avantage aux Marseillais.
Mais, qu’il se rassure, Alexandre Bonnet : avec de telles qualités, le HAC se créera, et cette fois en championnat, bien d’autres occasions qu’il aura tout loisir de transformer. Car n’oublions pas que l’objectif est la montée, et qu’il faudra se servir de ce match au stade Vélodrome pour l’atteindre. Les Ciel et Marine en ont les moyens, ils l’ont prouvé devant la France entière, et devant quelques courageux supporters qui avaient effectué le déplacement. Maintenant que la récréation coupe est terminée (et, cette année, pour la première fois depuis longtemps, elle nous procura un réel plaisir), revenons aux réalités du championnat avec la réception d’Arles-Avignon samedi. Dix-huit matches pour atteindre la montée : si le HAC affiche les mêmes qualités qu’hier soir à Marseille, tout est possible.